Myrrhe (commiphora abyssinica)

Nom latin : commiphora abyssinica 
Autre appellation : myrrhe du Balsamier 

Famille : burseracées

                
Habitats et cultures : originaire d’Ethiopie, Somalie, Arabie saoudite, Soudan, introduits en Inde, Iran et Thaïlande. Petits arbres épineux, pouvant attendre 3 à 5 m de hauteur. Branches noueuses, se terminant en angle droit avec aiguilles acérées, feuilles caduques, fleurs rouge-orangé et fruits pointus. La myrrhe est une gomme résineuse qui suinte naturellement du tronc, et celui-ci est incisé pour activer l’écoulement, myrrhe. 

Principaux constituants : gommo-oléorésine composée de résines et de gommes. Huile essentielle à sesquiterpènes : alpha-santalène, béta-santalène, épi-béta-santalène, béta-élémène, béta-bergamotène, béta-farnésène, bisabolène, furanosesquiterpènes : furanoélémanes (curzérénone), furanoeudesmanes, furanogermacranes, eugénol et heerabolène. Terpènes : pinène, limonène (dipentène). Triterpènes : mansumbinone, acide mansumbinoïque, myrrhanol A et myrrhanone B 

Sesquiterpènes : erabolène, cadinène, furanodiène-6-one, metosifuranoguaia-9-en-8-one, T-cadinol 

Furanosesquiterpènes : curzarène, furanoeudesma-1,3-diène. Aldéhydes : cinnamaldéhyde, aldéhyde cuminique. Acide acétique, acide palmitique, acide myrrholique, acide alpha-commiphorique, acide béta-commiphorique, acide gamma-commiphorique, acide alpha-arabomyrrhol, acide béta-arabomyrrhol, araboresme. 

Propriétés : antiseptique, antibactérienne, antiulcéreuse, antioxydant, astringente, expectorante, hypocholestérolémiante, hypoglycémiante, cicatrisante, antioxydante, anti-inflammatoire, antalgique, analgésique, légèrement anesthésiante, anticancéreuse, emménagogue, antiparasitaire. 

Conditionnement : sachet alimentaire scellé